Les Éditions du 156 ont vocation à promouvoir toute forme de littérature, pourvu qu’elle soit pleinement ancrée dans la réalité du monde contemporain.

Notre slogan : « 156 nuances de littérature pour décrypter le réel ».

Pourvu que ça brûle ! Car pour éradiquer la lèpre, la littérature est un remède, le dernier peut-être. En décrivant la névrose de nos sociétés liquides où montent les crispations identitaires, les stratégies de victimisation et le conformisme de la bien-pensance, elle offre une ultime chance de guérison. Il s’agit là d’une littérature non pas engagée mais « embarquée », comme aurait dit Albert Camus. Une littérature qui se veut une esthétique, pas un message idéologique.

Ami auteur, tu as mal choisi ton époque. L’esprit du temps, c’est de brûler les livres. Tu veux écrire ! Éreintant. Cela n’intéresse plus personne. Qui a besoin de tes écrits ? Que ton œuvre soit ambitieuse ou minuscule, on se moque bien de ce que tu pourrais produire. Si tu t’arrêtes, qui s’en réjouira ? Au mieux, au pire, tu récolteras l’indifférence. A toi alors de créer chaque jour ton désir, ton besoin, ta justification. Ta résistance, ta résilience, sauveront l’humanité… un jour, peut-être.

Ami auteur, nous nous engageons à te proposer une relation pérenne respectant ton cheminement. La littérature, n’est après tout qu’une interminable préface à elle-même, l’appel toujours renouvelé d’un livre rêvé. Victor Hugo prophétisait que, dans « ​cette époque livrée à l’attente et à la transition ​», dans « ​cet étrange état crépusculaire de l’âme et de la société ​», quand règne « ​cette brume au dehors, cette incertitude au dedans ​», l’auteur se devait d’entretenir l’espoir.

Ami auteur, notre rôle d’éditeur est de te conforter dans ta mission.

Nous prenons des risques sur un petit nombre d’auteurs et d’ouvrages publiés pour éviter de disperser nos forces temporelles et financières. Si la littérature romanesque est notre vocation première, nous ne nous interdisons pas de publier des textes relevant d’autres disciplines, la science ou le management notamment, à condition toutefois que derrière l’expert ou le savant, on puisse distinctement reconnaître l’homme de lettres.